Effets indésirables de la testostérone
En cas de prise, on peut observer une augmentation de la fréquence et de la gravité des effets indésirables suivants :
La plupart des effets indésirables sont dus à l'activité du système hypothalamo-hypophysaire hypophysaire et se produisent au cours des premières semaines de traitement par la testostérone.
Une augmentation de la libido, un manque de désir sexuel, une érection faible et des troubles de l'éjaculation peuvent être observés chez les patients traités par la testostérone en comprimés, en crème ou en solution injectable.
Les patients qui ont des problèmes de tension artérielle, des antécédents d'accident vasculaire cérébral, de maladie coronarienne ou d'hypertension artérielle pulmonaire, de maladie du foie, de diabète, de maladies rénales ou cardiaques, de maladies du sang ou de troubles thyroïdiens peuvent également être sujets à un risque accru de développer une hypertrophie de la prostate.
Ces effets indésirables sont généralement réversibles et disparaissent une fois que le traitement par la testostérone est arrêté. Si vous avez une maladie grave des reins, de la prostate ou du foie, vous ne devez pas prendre de testostérone. La plupart de ces effets indésirables sont dus à la dégradation de la testostérone dans le foie.
En cas de diminution du taux d'hormone dans le sang, les patients peuvent observer les symptômes suivants :
Les taux sanguins de testostérone peuvent diminuer progressivement et une baisse du nombre de spermatozoïdes peut survenir. Les hommes dont les taux de testostérone sont inférieurs à 500 ng/dL ne devraient pas prendre de comprimés de testostérone.
Les taux sanguins de testostérone peuvent également diminuer si vous avez récemment subi une intervention chirurgicale, si vous avez subi un cancer de la prostate, si vous souffrez d'hyperplasie bénigne de la prostate, si vous avez un taux élevé de LDL-cholestérol ou si vous prenez des corticostéroïdes.
Certains patients atteints d'un cancer de la prostate peuvent subir une baisse du taux de testostérone lorsqu'ils prennent un traitement par des médicaments à base de corticostéroïdes (p. ex. prednisone ou prednisolone). Le taux de testostérone peut également baisser chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate non métastasé, la testostérone peut diminuer légèrement en présence d'un cancer de la prostate hormono-sensible. Cela peut se produire en raison d'une diminution de la production de testostérone par les cellules cancéreuses.
Il n'y a pas suffisamment de données pour déterminer le seuil minimal de testostérone nécessaire pour prévenir ou arrêter une baisse du taux de testostérone. L'effet de ce médicament sur ce seuil est inconnu.
Les hommes traités par des corticostéroïdes ou d'autres médicaments à base de corticoïdes doivent prendre du cholestérol afin de limiter la production d'hormone adrénocorticotrope (ACTH), responsable du traitement de l'inflammation et de la douleur. Ce traitement peut retarder le retour des taux de testostérone à la normale.
L'hypogonadisme peut être provoqué par des infections sexuellement transmissibles, par une maladie systémique grave, par une tumeur de la prostate, par une maladie auto-immune, par une infection virale (p. chlamydia), par une intervention chirurgicale ou un traumatisme (p. blessure grave).
En cas de baisse de la testostérone chez les hommes traités par la testostérone, il est recommandé de vérifier la testostérone sérique avant de prendre d'autres médicaments contre l'hyperplasie de la prostate, comme le finastéride. Le finastéride peut diminuer la testostérone sérique. Pour cette raison, il est recommandé de vérifier le taux de testostérone avant le début du traitement par le finastéride et pendant toute la durée du traitement.
La plupart des hommes traités par la testostérone n'auront pas besoin d'un autre contrôle de la testostérone sérique avant de poursuivre le traitement.
Une diminution de la production de testostérone par les cellules cancéreuses peut retarder le retour des taux de testostérone à la normale.
Une augmentation du taux de testostérone sérique peut entraîner une augmentation du risque de cancer de la prostate et de cancer du sein.
Une baisse du taux de testostérone peut provoquer des symptômes semblables à ceux du diabète de type 2, de la dépression, de la fatigue et une perte de libido. Une augmentation du taux de testostérone sérique peut entraîner une diminution de la libido chez les femmes et une augmentation des taux de testostérone sérique chez les hommes.
Chez les patients prenant un traitement par les médicaments suivants, une augmentation du taux de testostérone sérique peut être observée :
Les études menées sur les patients ayant subi une chirurgie pour la prostatectomie radicale ont montré une diminution du taux de testostérone sérique chez 82 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients prenant des médicaments contenant de la doxycycline, une diminution du taux de testostérone sérique a été observée chez 68 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par de la sulfasalazine (utilisée pour prévenir les crises de goutte), le taux de testostérone sérique a été réduit chez 80 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant du lévétiracétam, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 66 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la phénytoïne, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 44 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de l'allopurinol, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 28 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la cyclosporine, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 66 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par de la digoxine, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 37 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de l'acide zolédronique, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 65 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la tétracycline, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 44 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la warfarine, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 28 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la chloroquine, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 44 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant du triméthoprime, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 29 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la névirapine, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 47 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la digoxine, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 47 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la phénytoïne, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 24 % des patients après une période de traitement de 90 jours.
Chez les patients traités par des médicaments contenant de la digoxine, des taux de testostérone sérique ont diminué chez 24 % des patients après une période de traitement de 90 jours.